La pensée messianique du jour Le Pain et l'Omer Samedi 16 mai au 21 mai 2009

Publié le par Pseudo : Hecto


La pensée messianique du jour

Le Pain et l'Omer
Samedi 16 mai 2009


Ce 22 Iyar 5769 est le 37ème jour du 'Omer après Pessah. On compte autant de jours après Pessah jusqu’à Shavouot comme pour faire réfléchir chaque croyant sur l’importance de ne pas en rester à la fête de Pessah mais d’aller plus loin, de s’attendre à recevoir 49 jours plus tard la Parole de Dieu et l’Esprit Saint.

Sept semaines séparent la fête de Pessah, célébration de la sortie d'Egypte, de Shavouot, révélation au Mont Sinaï.
La Loi juive établit le commandement d'observer le compte des jours qui s'étendent entre ces deux fêtes : depuis le deuxième jour de Pessah, jusqu'à Shavouot. Cette période s'appelle le Omer עומר, du nom de la mesure d'orge que la nation devait apporter en offrande au Temple le deuxième jour de Pessah, comme témoignage de gratitude à l'Eternel pour le produit des champs.
Le compte n'est pas à rebours : les jours sont comptés croissant l'un après l'autre depuis le deuxième jour de Pessah, en Galouth comme en Israël.
Un 'omer est une mesure volumique biblique, correspondant à environ 2.2 litres. On apportait une offrande collective d'un 'omer de farine d'orge pétrie à l'huile et à l'encens, que trois délégués du Bet-Din moissonnaient dans les champs en présence de tout le peuple au cours d'une cérémonie joyeuse.

Lors de cette fête de Pessah, on se souvient que le levain avait du être éliminé de nos maisons. Dans la Bible, le levain symbolise le péché. Au départ le pain était assemblé avec de la farine, de l’eau et du sel. La seule différence provenait du type de céréale utilisée mais le levain n’est venu que plus tard « par accident » tout comme le péché est venu par accident. Il est tout de même étonnant et même amusant que cette découverte a été faite en Egypte avec l’eau du Nil, ce cours d’eau très large comme un « chemin large qui mène à la perdition », qui symbolise dans la Bible le monde pécheur d’où le Seigneur nous a retirés pour nous amener dans sa terre promise. On est très loin de l’eau du Jourdain, ce torrent plus étroit dans lequel nous sommes immergés par la foi pendant les temps d’épreuve. Le Nil donne cette sensation de grandeur extérieure mais qui donne si peu d’eau en réalité.
Tout comme le péché, le levain provoque un gonflement, un gonflement de nos nuques, de nos cous roides. Matthieu 16 :12 « …enseignement des pharisiens et des sadducéens. »

Quelques comparaisons qui laissent songeur
Le levain fait gonfler la pâte de la même façon qu’enfle le ventre de la femme enceinte. Ce levain fait l’objet de soins particulièrement attentifs: on veille sur lui comme on veille sur les futures mères. On évite par exemple de faire du bruit en sa présence, comme on s’efforce d’être silencieux dans les parages d’une femme enceinte: le bruit risque de faire retomber la pâte ou provoquer des taches de naissance ou des malformations sur le corps du bébé...  En Grèce également le levain était associé à la grossesse: les femmes qui se prêtaient mutuellement du levain, excluaient de leurs échanges leurs voisines stériles...

Procréation, gestation... le pain symbolise les forces de la vie.
Le pain sent bon surtout quand il sort du four, il est beau, agréable à toucher et à goûter et il émet un joli croustillement quand on le rompt... tout cela s’il est de bonne qualité bien entendu.

Le Pain de Vie
Yeshoua s’est appelé le «pain de vie»  Jean 6:33-35  « car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel pour donner la vie au monde.
Le pain représente Yeshoua le Fils de Dieu qui nous a dit de le manger;
Le pain représente la Parole de Dieu que nous devons manger ;
Le pain représente aussi chacun de nous ses disciples dans la main du Seigneur ;
Le pain sans levain doit être donné à la kehila pour que les croyants se rappellent le sacrifice à la croix de notre Sauveur SAINT.

Le boulanger travaille la nuit
« Il ne sommeille ni ne dort Celui qui garde Israël » Ps 121 :4
Afin d’avoir un pain frais le matin dès l’aube, un pain sortant à peine du four et ayant une bonne odeur, le boulanger travaille toute la nuit. Le matin, les clients dégustent en réalité le résultat d’un effort : un travail occasionnant la sueur et la fatigue.
Le Seigneur travaille nos êtres pendant la nuit alors que nous ne nous en rendons même pas compte.
Tout se fait pendant la nuit.
Il nous malaxe dans tous les recoins de notre existence, Il nous façonne comme Lui, Il veut, Il incorpore l’eau de la Vie, le sel ou d’autres ingrédients puis, Il nous place dans le four afin d’être affermis.

Amen
Beth Yeshoua

 

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Les origines et la Foi
Mardi 19 mai 2009


L'ennemi de nos âmes ne se fatigue jamais d'essayer d'attirer les gens à lui pour les perdre. Il use pour cela de différents stratagèmes dont celui de semer le doute sur l'existence de Dieu et la véracité de sa Parole en utilisant des écrits qui vont dans ce sens là.

Ainsi des gens croient à des écrits dont les sources ne sont pas forcément sûres simplement parce qu'elles ne sont pas bibliques.

Depuis l'année passée, je prends des cours d'hébreu biblique et je me rends compte que cette langue n'a rien à voir avec les autres langues anciennes. Dans l'hébreu, tout à une signification : chaque lettre et chaque racine qu'elle soit verbale ou nominale. Ce n'est pas un hasard qu'un texte aussi long que celui de l'Ancien Testament, écrit entièrement en hébreu ait subsisté pendant des milliers d'années pour atteindre le temps de la découverte de l'imprimerie et pour arriver entre nos mains un jour ou l'autre.

Où sont les écrits sumériens ou akkadiens ? Ils sont beaucoup trop anciens me direz-vous pour exister encore aujourd'hui ? Non pas du tout, puisque la dernière époque sumérienne date de 2500 à 100 avant J-C. J'ai remarqué à différentes reprises que des textes scientifiques concernant telle ou telle matière dits fiables peuvent être démontés très facilement. Alors si certains pensent que la Bible n'est pas fiable, leurs textes scientifiques le sont encore moins ; alors quoi ou qui croire ? Je pense que si nous organisions un débat entre croyants et non-croyants tentant chacun de prouver la véracité de ses textes, on assisterait à une valse d'arguments, de mots jetés à la tête des uns et des autres et finalement tout cela serait totalement inutile car l'essentiel est de savoir que Dieu ne se trouve pas comme ça.

Que faut-il faire pour avoir la foi ou pour la conserver ?

La réponse est au sein de notre propre coeur. On ne peut pas prouver l'existence de Dieu car c'est une question de foi. Tout dépend de la disposition de notre coeur. Si on devait avoir la foi uniquement sur base des Ecritures, on aurait tout faux. La foi est vraiment une question de coeur, d'interrogations intérieures, de recherches intérieures et Dieu qui voit les coeurs, voit qu'on le cherche et alors IL se fait trouver.

On vit alors des expériences avec Lui et une seule de ces expériences suffit à nous donner une foi forte que rien ne pourra venir perturber. C'est en nous, ancré à toujours par l'expérience vécue avec Lui.

Lorsque j'ai découvert l'hébreu biblique, j'ai été fortifiée dans ma foi mais je dois avouer que je n'ai pas eu besoin de ça pour avoir la foi. Cependant, il y a des merveilles incroyables dans l'hébreu biblique et pour en revenir à la question y-a-t-il eu quelque chose avant Adam et Eve, je dirai probablement. Pourquoi ? Parce que la Bible commence par la lettre Beth ב et que la lettre Beth est la deuxième lettre de l'alphabet.

 

Dieu pouvait très bien commencer par la première lettre, le aleph א , cela aurait pu nous sembler plus logique mais non, IL commence par la deuxième montrant déjà que sa logique n'est pas la nôtre.

De plus la lettre Beth est une lettre fermée sur la droite et ouverte vers la gauche. Un côté ouvert et un côté fermé ; de quel côté faut-il chercher dans ce qui est ouvert ou dans ce qui est fermé. Si c'est fermé, c'est fermé et on n'y trouvera jamais rien. Si vous placez un petit bonhomme dans la lettre regardant le trait vertical, la partie fermée, c'est comme s'il se trouvait devant un mur, comme si il n'avait pas à aller voir par là ce qu'il y a eu, le aleph. Aujourd'hui c'est fermé, ce qui doit nous intéresser c'est ce qui est venu après, à savoir tout l'Ancien Testament suivi plus tard du Nouveau. Donc il est probable qu'il y ait eu quelque chose mais Dieu n'a peut-être pas jugé nécessaire ou utile de le révéler et ce n'est pas à nous d'aller lui dire ce qu'IL aurait du faire. Dieu est Dieu et IL est souverain !

J'aurai encore d'autres choses à écrire, si cela vous intéresse, je le ferai plus tard.

On ne peut plaire à Dieu que par la foi.

Ayez confiance en Dieu et prions que toutes nos difficultés soient "un mal pour un bien" car Dieu a le pouvoir de transformer le mal en bien.

Sa Parole dit : confie ton sort à l'Eternel, mets en Lui ta confiance et IL agira. Il ne suffit pas de confier nos soucis au Seigneur, il faut aussi mettre en Lui notre confiance et IL agit. C'est Lui qui le dit et ça c'est fiable à 100 %.

Que l'Eternel vous bénisse pleinement. 

Amen


Terry

Beth Yeshoua

 

pensée messianique du jour

L'Esprit vivifiant
Lundi 18 mai 2009


« C’est l’esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. 64  Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Yeshoua savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. 65  Et il ajouta: C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. 66  Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. » (Jean 6 :63-66)

Dans le domaine messianique beaucoup d’encre a coulé et que de paroles vaines n’ont-elles pas été dites sur la question de l’esprit et de la lettre. Que de discussions concernant la loi et la grâce, la Foi et les œuvres, cet esprit qui donne la vie à la chair, cette chair qui nous est utile malgré tout, cette lettre qui tue et cet esprit qui donne la vie même si la lettre hébraïque elle-même est révélatrice de l’Esprit ; cette loi qui est morte au profit de la grâce, ces œuvres qui, sans la Foi sont vaines et ces œuvres qui accomplissent la Foi.

 

Harnais pour bétailA quelle confusion n’aboutissons-nous pas sans l’action de l’Esprit dans nos vies ?

Bien sûr que la loi est nécessaire !

Bien sûr que la lettre est nécessaire sans laquelle les 10 commandements n’auraient pas pu être donnés au monde !

Bien sûr que la grâce ne nie pas la loi de Dieu, celle-ci étant accomplie dans le corps du Messie Yeshoua à la croix.

Selon certaines circonstances précises, données par Dieu Lui-même, l’apôtre Paul qui a dit lui-même que la circoncision amenait la personne à devoir respecter toute la loi faute d’être maudit, ce même Paul a circoncis lui-même Timothée.

Est-ce pour autant qu’il faille en établir une règle pour les cœurs endurcis ?
La Parole de Dieu est Esprit et Vie et il est absolument illusoire de la considérer comme un mode d’emploi de l’être humain. Si la Parole de Dieu est Puissante par la Foi, elle peut être une pierre d’achoppement pour des personnes qui ne sont pas nées de nouveau.

Pour ceux qui sont morts spirituellement, une loi a été donnée afin que ceux qui ne sont pas nés de nouveau soient guidés par Dieu comme on bride un cheval ou un âne. C’est pour cela que la loi est bonne.

C’est pour freiner les ardeurs des conducteurs agressifs qu’une limitation de vitesse a été donnée aux hommes. C’est pareil pour les diverses règles et rites de la première alliance données à Moïse pour le peuple sans Foi.

Le Seigneur nous donne une seule Loi qui résume toutes les autres lois : l’amour de Dieu et de son prochain.

Ceux à qui le Père a donné la Foi de croire, comprennent ce langage de l'amour. Les autres s’en vont, ils quittent leur assemblée car ils ont besoin de la loi comme un pédagogue qui va les garder sur le chemin qui les amènera plus tard à la Foi et au remplacement de leur coeur de pierre par un coeur de chair.

C’est Dieu qui fait cela et qui garde son peuple juif en réserve pour le jour où la lumière éclairera leur coeur. 

Amen

Beth Yeshoua

 

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Le Discernement du combat
Dimanche 17 mai 2009


« 12 Il me dit : Daniel (1), n’aie pas peur ; dès le premier jour où tu as décidé de comprendre et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles que je suis venu. 13  Le prince du royaume de Perse m’a résisté (2) vingt et un jours ; mais Michaël (3), l’un des premiers princes, est venu à mon secours (4), et je suis resté là, auprès des rois de Perse. 14  Je suis venu maintenant pour te faire comprendre ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car il y a encore une vision pour ces jours–là. »  (Daniel 10 :12-14)

Daniy ‘el   דניאל « Dieu est mon Juge »

Miyka ’el   מיכאל «Qui est semblable à Dieu ? »

Amad עמד  se tenir, s’arrêter, rester, cesser, se présenter, tarder, habiter, paraître, subsister, retenir, survivre, se placer, rester debout, se poser, ... se présenter, s’attendre à, être ou devenir serviteur de persister, être constant, tenir quelqu’un au sol se tenir droit, se lever, s’élever, être droit, s’ériger contre grossir, devenir insipide

Azar  עזד aider, secourir, donner du secours, embrasser, auxiliaire, appui, assistance, venir en aide, soutenir, être du même avis, protéger, combattre, protecteur, soutien, contribuer

Le combat fait rage dans les cieux. Parfois, suivant les circonstances on reçoit de Dieu des « oreilles » pour entendre ce que l’Esprit dit à la kehila, des « yeux » pour voir les plans de séduction maléfique de l’adversaire. Faute d’ouverture de notre part, faute d’ouvrir nos yeux et oreilles spirituelles, Dieu utilise tout ce qu’il peut pour attirer notre attention ; une oppression ou un malaise incompréhensible, une souffrance inexpliquée, une remarque d’un frère ou d’une soeur, etc.

Ce qui est certain, c’est que nous ne sommes ici sur terre ni en tant que touristes, ni en tant que consommateurs, sauvés par grâce ne donnant rien et espérant toujours en retour.
La difficulté est de pouvoir équilibrer entre la connaissance des plans de l’ennemi et notre intérêt croissant pour la connaissance de notre Seigneur Yeshoua.

Les attaques « récurrentes », répétitives, dont font l’objet le mouvement de la vigne messianique en Belgique et plus particulièrement Beth Yeshoua montrent assez clairement quel est l’un enjeu capital où nous nous trouvons sous les feux croisés de l’ennemi.

Il est important que nous nous mettions à prier, à intercéder avec crix et larmes pour tous ceux que le Seigneur a mis à nos côtés pour le service dans l’oeuvre, pour tout ce que Dieu nous a confié comme outils, informatique, serveur, ordinateur, caméra, sonorisation, matériel.

Dans le combat mené pour l’exaucement du prophète Daniel, certains points sont importants à comprendre.

Daniel : « Dieu est mon Juge », c’est Lui qui juge des choses et des hommes, Il connaît les cœurs, Il sait tout, il voit tout. C’est à un tel Dieu que nous nous adressons. Ce prophète savait s’adresser à Dieu et il prenait le temps dans le jeûne et la prière.

Mikael : « Qui est semblable à Dieu ? » : notre prière et notre combat sont précédés par une victoire déjà gagnée d’avance. Dieu seul nous donne la victoire avant même que nous la lui demandions. Il n’y a pas d’autre Dieu que Lui.

Le verbe "résister" est  tiré de la racine « amad » et montre de quelle façon le diable résiste, il se tient debout, comme dans l'histoire de Job, il va même jusqu’à se lèver pour revendiquer et se présenter (devant Dieu), il veut nous tenir au sol, parfois il veut même habiter dans un homme (dans le cas de possession démoniaque), mais heureusement l’hébreu dit aussi qu’il devient « insipide ».

Comment avoir la victoire alors ?

Le mot secours « azar » nous donne la solution : l’aide et le secours nous viennent d’en haut, du Dieu des Cieux celui qui embrasse notre cause, celui qui est du même avis que nous, qui nous protège.

La première lettre le « ayin » est le regard (de Dieu) sur nous, la deuxième est le « zayin », l’arme, la hache, l’épée de l'esprit (valeur numérique 7 chiffre de Dieu),  et le « resh »  qui termine le mot est la « tête », nous ne sommes pas à la queue mais à la tête par la victoire de notre Dieu. C’est Lui la tête et pas nous, c’est pourquoi la lettre « resh »  termine le mot. Dieu a le dernier mot.

« Je suis venu maintenant pour te faire comprendre ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car il y a encore une vision pour ces jours–là. » (Daniel 10 :14)

Et ce dernier mot est que pour notre temps, pour le mois de Mai 2009 et pour les mois difficiles qui suivent, il y a encore une vision : la vision messianique, le retour des juifs au pays, le réveil spirituel et le salut des juifs, « l’amour éternel » que porte le Tout Puissant envers son peuple, le « rétablissement du Royaume d’Israël » selon le livre des Actes 1 par, et dans le Fils Yeshoua cité en Proverbes 30:4 et en Psaumes 2

Amen

Beth Yeshoua

La pensée messianique du jour

L'élévation de Yeshoua et l'enlèvement des croyants

Jeudi 21 mai 2009


« Alors les apôtres réunis lui demandèrent: Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël? 7  Il leur répondit: Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. 8  Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. 9  Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. 10  Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, 11  et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Yeshoua, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. 12 Alors ils retournèrent à Yeroushalaïm, de la montagne appelée des oliviers, qui est près de Yeroushalaïm, à la distance d’un chemin de shabbat. » (Maase Hashlihim 1 :6-12) (Actes)

Le passage des Actes montre un fait annoncé d'avance : la restauration de l'Etat d'Israël. Cet événement unique dans l'histoire de l'humanité est lié à un autre événement : l'enlèvement des croyants suivant en cela de près leur Maître : Yeshoua le Fils de Dieu. Ce n'est pas la première fois que la Bible parle de Lui comme venant ça et là vers nous depuis les Cieux. Proverbes 30:4 nous dit "Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu?".

 

L'Eternel est bien venu à nous et a envoyé son fils Yeshoua. Il est bien venu depuis les Cieux et c'est Lui qui a créé le monde, c'est Lui qui restaurera son peuple, son pays, sa vigne, son Messie en tant que ROI d'Israël.

A cet événement est lié un autre événement : celui de l'élévation-enlèvement de Yeshoua. 

Si l’enlèvement vers les cieux est expliqué dans la Bible à certains endroits, en aucun cas une célébration n’a été ordonnée par Dieu pour en faire une fête comme la culture catholique la perpétue au travers des siècles avec l’ascension. Cette religion catholique affirme que quatre "fêtes d'obligation" instruites dans les cours de catéchisme depuis l'Edit de Constantin en 325, sont la noël, l'ascension, l'assomption et la toussaint, 4 fêtes inventées de toutes pièces, contraires à la Bible et, pour au moins deux d'entre elles une véritable abomination antibiblique faisant pécher gravement les croyants : la médiation d'une soi-disant "mère" de Dieu enlevée dans les cieux comme une divinité copiant en cela le Fils de Dieu Vrai Dieu, et la prière aux morts de la toussaint.

Cette fête de l'Ascension, tout comme le jugement de la fin des temps, est réservé pour un temps futur. Si nous espérons passer par cet événement unique, personne ne nous autorise de célébrer cela en tant que fête avant le temps fixé par Dieu Seul car les deux événements - l'ascension des croyants et la restauration d'Israël étant liés nous ne devons pas attendre ce jour ! "Ce n’est pas à vous de connaître".

Le fait « d’élever » quelqu’un signifie le « louer avec exaltation ».

Pour pouvoir nous sauver de la condamnation éternelle, Yeshoua s’est rabaissé pour pouvoir être élevé ; sur la croix premièrement, élevé en Majesté dans les cieux ensuite puis caché aux yeux des hommes par une nuée, probablement la même nuée qui guidait le peuple dans le désert. Ce fait d’être enlevé ainsi dans les nuées est montré sept fois dans la Parole de Dieu : 3 dans l'ancienne alliance et 4 dans la nouvelle, 5 passées et 2 restant à venir comme une curieuse image des 5 pains et des 2 poissons.

- les enlèvements célestes passés avec (1) Hénoch (Genèse 5 :24 et Hébreux 11 :5), (2) Elie (2 Rois 2 :9-11), (3)h (Actes 1 :9-11), (4) l’apôtre Paul (2 Cor. 12 :2-4), (5) Jean (Apocalypse 4 :1-2) Yeshoua HaMashia

- les enlèvements célestes à venir avec la (6) kehila (1 Thess. 4 :16-17)  (1 Cor 15 :51-54) et (7) des deux témoins (Apoc. 11 :7-13).

Deux temps pour les juifs et gentils messianiques : un enlèvement puis un retour sur terre

Dans un premier temps, ce sera l'enlèvement de la kehila (l'église) il est dit : «  Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 18  Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. » (1 Thessaloniciens 4 :17-18).

Si les sept enlèvements célestes donnent au croyant une lueur d’espérance de la résurrection et de la vie éternelle, ils donnent un espoir encore plus grand, celui - non seulement - d’être toujours dans la Présence de Dieu pour l'Eternité, d'être avec le Seigneur Yeshoua, celui de pouvoir revenir avec Lui des Cieux, règner avec Lui, à Yeroushalaïm : ce sera un deuxième temps ; "Et l'Éternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. (Zacharie 14:5).

Nous espérons tous faire partie de ceux qui ont gardé leur lampe allumée avec toujours de l'huile en abondance et leurs vêtements blancs pour l'avènement de notre Seigneur Yeshoua HaMashiah. "Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l’huile ne manque pas sur ta tête." (Ecclésiaste 9:8) 

L'huile d'olive est non seulement symbole de l'Esprit Saint mais est symbole de l'amour "éternel" de Dieu et des croyants pour Israël et des juifs.

Ces croyants sont greffés sur la racine de la Foi et aiment Israël et les juifs (De loin le Seigneur m’est apparu : Je t’aime d’un amour éternel ; c’est pourquoi je te conserve ma fidélité (bonté)" Jérémie 31:3).

En attendant que ces choses se passent, celles que nous espérons en secret, Yeshoua ne nous a pas laissés seuls. Il ne nous a pas abandonnés en se faisant ainsi enlever : il a dit de c'était même avantageux pour nous qu'il s'en aille afin que nous puissions recevoir, dès son départ, le "Consolateur" : l'Esprit Saint - la Rouah HaKodesh, "... la glorieuse richesse de ce mystère : le Mashiah en vous, l’espérance de la gloire". (Colossiens 1:27)

Nous célébrerons prochainement cet événement à Shavouot, la fête de laTorah Vivante descendue des Cieux.


Amen

Beth Yeshoua

 


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