( 29 )L’HISTOIRE DE LA PRIÈRE DE… DANIEL

Publié le par Pseudo : Hecto

L’HISTOIRE  DE  LA  PRIÈRE  DE…

DANIEL

 

DANIEL ET SES COMPAGNONS À BABYLONE

Pendant la troisième année du règne de Joaquim, roi   de Judas, le roi de Babylone, Nabucodonosor, vint assiéger Jérusalem. Le Seigneur livra Joaquim en son pouvoir, et  le laissa s’emparer d’une partie des ustensiles sacrés du temple de Dieu. Nabucodonosor emmena des prisonniers en Babylone et déposa le butin dans le temple de ses dieux, dans la sale du trésor.

Nabucodonosor ordonna au chef de son personnel, Achepénaz, de choisir parmi les Israélites quelques garçons de la famille royale ou de familles nobles. Ces jeunes  gens  ne  devaient  présenter  aucun défaut  physique ; ils devaient avoir bonne apparence, être vigoureux, et être remplis de sagesse, de connaissance et de discernement, afin de pouvoir entrer au service du roi, dans son palais. On leur enseignerait la langue et l’écriture des Babyloniens. Le roi prescrivit qu’on leur fournisse chaque jour la même nourriture et le même vin qu’à lui, et qu’on les instruise durant trois ans. À la fin de cette période, ils entreraient à son service.

Quatre jeunes gens de la tribu de Juda se trouvaient parmi ceux qui furent choisis : Daniel, Hanania, Michaël et Azaria. Le chef du personnel royal leur donna de nouveau nom : Daniel reçut le nom de Beltassar, Hanania celui de Chadrac, Michaël celui de Méchak, et Azaria celui d’Abed-Négo. Daniel prit la ferme résolution de ne pas se rendre impur en consommant la même nourriture et le même vin que le roi. Il demanda donc au chef du personnel de ne pas l’obliger à se rendre impur par de tels aliments. Dieu  permit que sa requête soit accueillie avec faveur et bienveillance par le chef du personnel. Toutefois celui-ci répondit à Daniel : « C’est Sa Majesté le roi lui-même qui a prescrit ce que vous devez manger et boire. J’ai peur qu’il ne vous trouve pas aussi bonne mine qu’aux autres jeunes gens de votre âge, et ainsi, à cause de vous, je risquerais ma tête devant le roi. »

Alors Daniel dit à l’homme chargé par le chef du personnel de s’occuper de Hanania, de Michaël, d’Azaria et de lui-même : « Je t’en prie, fais un essai avec nous pendant dix jours : qu’on nous donne seulement des légumes à manger et de l’eau à boire. Ensuite tu compareras notre mine à celle des jeunes gens qui consomment la même nourriture que le roi. À ce moment-là, tu agiras envers nous d’après ce que tu auras vu. »

L’homme accepta cette proposition et fit un essai de  dix jours avec Daniel et ses compagnons. À la fin de cette période, on put constater qu’ils avaient meilleure mine et avaient pris plus de poids que les autres gens nourris des mets de la table royale. C’est pourquoi, l’homme responsable d’eux continua d’écarter la nourriture et le vin qu’on leur fournissait ; il leur donnait seulement des légumes. Dieu accorda aux quatre jeunes gens du discernement et de vaste connaissances dans les domaines de la langue et de la sagesse. Daniel était capable en outre de comprendre le sens des visions et des rêves.

Au terme du délai fixé par le roi Nabucodonosor pour qu’on lui présente tous les jeunes gens choisis, le chef du personnel les lui amena. Le roi s’entretint avec eux tous, mais pas un seul ne lui parut aussi compétent que Daniel, Hanania, Michaël et Azaria. Ceux-ci entrèrent donc à son service. Lorsque le roi les interrogeait sur n’importe quel sujet exigeant de la sagesse et de l’intelligence, il trouvait leurs réponse dix fois supérieures à celles de tous les devins et magiciens de son royaume.

Daniel fut au service du roi jusqu’au moment où Cyrus devint empereur. (Daniel, 1,1-21).

LE PREMIER RÊVE DE NABUCODONOSOR

Pendant la deuxième année de son règne, Nabucodonosor fit un rêve. Il en fut si troublé qu’il en perdit le sommeil. Il ordonna de convoquer les devins, magiciens, sorciers et enchanteurs, afin qu’on lui révèle ce qu’il avait rêvé. Lorsqu’ils arrivèrent et se présentèrent devant lui, il leur déclara : « J’ai fait un rêve qui m’a beaucoup trou-blé. J’aimerais que vous me disiez ce que j’ai rêvé.

Les enchanteurs répondirent au roi, en langue aramé-enne : « Longue vie à toi, Majesté ! Communique-nous ce que tu as rêvé, et nous t’en donnerons la signification. »  Le roi répondit : « J’ai pris une résolution ferme : si vous ne me révélez pas le contenu et la signification de mon rêve, vous serez coupés en morceau et vos maisons seront transformées en tas de décombres. Si au contraire vous me les révélez, vous recevrez de moi de riches cadeaux et de grands honneurs. Alors, dites-moi le contenu et la signification de ce rêve. »

Pour la seconde fois, les enchanteurs dirent au roi : « Majesté, communique-nous ce que tu as rêvé, et nous pourrons t’en donner la signification. » - « Je vois bien, s’écria le roi, que vous essayez de gagner du temps, parce que vous constatez que ma décision est fermement prise. Mais si vous ne me révélez pas ce que j’ai rêvé, la sentence sera la même pour tous. Vous vous êtes concertés pour ne prononcer devant moi que des propos mensongers et trompeurs, en attendant que la situation évolue. Or je veux que vous me disiez ce que j’ai rêvé. Je saurai ainsi que vous  êtes  capable de m’en donner la signification. »

- « Majesté, reprirent les enchanteurs, aucun homme au monde ne peut faire ce que tu exiges. D’ailleurs, aucun roi, même grand ou puissant, n’a jamais demandé une chose pareille à un devin, à un magicien ou à un enchanteur. Ce que tu exiges est excessif : personne ne peut te donner la réponse, sinon les dieux, mais ils n’habitent pas dans le monde des hommes. »

Alors le roi entra dans une très violente colère et ordonna de tuer tous les sages de Babylone. La sentence fut publiée, et les sages allaient être mis à mort. On chercha donc aussi Daniel et ses compagnons pour les exécuter. (Daniel 2 :1-13)

DIEU RÉVÈLE À DANIEL LE RÊVE DU ROI

Daniel s’adressa avec prudence et sagesse au capitaine Ariok, chef des gardes du roi, qui s’était mis en route pour aller tuer les sages de Babylone. Il lui demanda pourquoi le roi avait prononcé un sentence si dure. Ariok lui exposa l’affaire. Aussitôt, Daniel se rendit chez le roi pour le supplier de lui accorder un délai, afin qu’il puisse lui communiquer la signification de son rêve.

De retour chez lui, Daniel raconta toute l’affaire à ses compagnons Hanania, Michaël et Azaria ; il les invita à implorer  la bienveillance du Dieu du ciel pour qu’Il leur révèle ce rêve mystérieux, afin de ne pas être exécutés avec les autres sages de Babylone. Et le mystère fut dévoilé à Daniel pendant la nuit, au cours d’un rêve. Alors Daniel se mit à louer le Dieu du ciel e ces termes :

‘‘Remercions Dieu en tout temps ! La sagesse et la puissance  Lui  appartient. Il est le Maître du temps et de l’histoire, Il renverse les rois ou les établit. C’est Lui qui accorde la sagesse aux sages, qui donne le discernement aux intelligents, et qui révèle les secrets les plus mystérieux.
Il sait ce qui se cache dans les ténèbres, car la lumière brille à Ses côtés. Vers Toi, Dieu de mes ancêtres, montent ma reconnaissance et mes louanges : Tu m’as rempli de sagesse et de force. Tu m’as fait connaître ce que nous T’avons demandé, en nous révélant ce qui préoccupe le roi,’’

Là-dessus, Daniel se rendit chez Ariok, à qui le roi  avait ordonné de tuer les sages de Babylone. Sitôt arrivé, il lui dit : « Ne fais pas mourir les sages de Babylone ! Introduis-moi auprès du roi et je lui indiquerai la signification de sonrêve. »

Sans tarder, Ariok amena Daniel chez le roi et dit à celui-ci: « Majesté, parmi les déportés de Juda, j’ai trouvé un homme capable de t’indiquer la signification de ton rêve. » (Daniel 2 :14-25).

LA STATUE AUX PIEDS FRAGILES

Le roi s’adressa à Daniel, appelé aussi Beltassar, et lui demanda : « Es-tu vraiment capable de me révéler ce que j’ai rêver et de m’en donner la signification ? »

Daniel lui répondit : « Majesté, aucun sage, aucun magicien, aucun devin, aucun astrologue n’est en mesure de te révéler le mystère dont tu parles. Mais il y a dans le ciel un Dieu qui dévoile les mystères. Roi Nabucodonosor, c’est Lui qui te fait connaître ce qui arrivera dans l’avenir. Eh bien, voici ce que tu as rêvé durant ton sommeil : Lorsque tu t’es couché, Majesté, tu t’es mis à penser à l’avenir. Alors Celui qui dévoile les mystères t’a montré ce qui arrivera. Pour ta part, ce rêve mystérieux m’a été dévoilé, non pas parce que je serais plus sage que n’importe qui d’autre, mais pour que quelqu’un puisse te communiquer la signification de ton rêve et de te faire connaître ce qui inquiète ton esprit.

« Majesté, voici ce que tu as vu : Devant toi se dressait une grande, très grande statue, d’une splendeur éblouissante et d’un aspect terrifiant. La tête de la statue était en or pur, sa poitrine et ses bras en argent, son ventre et ses cuisses en bronze, ses jambes en fer, et ses pieds moitié en fer et moitié en terre cuite. Tu as contemplé cette statue jusqu’au moment où une pierre s’est détachée de la montagne sans intervention humaine ; elle est venue frapper les pieds en fer et en terre cuite de la statue, et les a fracassées. Alors, d’un seul coup, le fer et la terre cuite, ainsi que le bronze, l’argent et l’or, furent déduits en poussière que le vent emporta, comme des brins de paille lorsqu’on vanne les céréales en été. Aucune trace de la statue ne subsista. Quand à la pierre qui avait frappé la statue, elle devint une grande montagne remplissant toute la terre.

« Tel fut ton rêve, Majesté. Maintenant en voici la signification : Tu es le plus grand de tous les rois. Le Dieu du ciel t’a donné la royauté, la puissance, la force et l’honneur ; Il a placé sus ton autorité les hommes, les animaux et les oiseaux: tu en es le maître, partout où ils demeurent. Eh bien, Majesté, la tête en or, c’est toi ! un autre royaume, moins puissant que le tien, s’élèvera après toi. Ensuite un troisième royaume, représenté par le bronze, s’étendra à toute la terre. Un quatrième royaume, dur comme le fer, lui succédera. Comme le fer écrase, pulvérise et broie toutes sorte de manière, ce royaume écrasera et broiera les royaumes précédents. Ainsi que tu l’as constaté, les pieds et les orteils de la statue sont faits en partie de terre cuite et en partie de fer : cela signifie que ce royaume manquera d’unité. Il y aura en lui quelque chose de la solidité de fer, puisque tu as vu le fer mêlé à la terre cuite. Mais les orteils où le fer et la terre cuite sont mélangés montrent qu’une partie de ce royaume sera forte et une autre partie fragile ; ils indiquent aussi que des rois s’allieront par des mariages, mais ces alliances ne seront pas solides, pas plus que l’alliage du fer et de la terre cuite.

« À l’époque de ces rois-là, le Dieu du ciel établira un royaume qui ne sera jamais détruit et dont la souveraineté ne passera jamais à une autre nation. Ce royaume écrasera tous les royaumes précédents et mettra fin à leur existence, puis il subsistera éternel-lement ; c’est ce qu’annonce la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans intervention humaine, pour venir broyer le fer, le bronze, la terre cuite, l’argent et l’or de la statue. Le Grand Dieu t’a fit connaître ainsi, Majesté, ce qui arrivera par la suite. Ton rêve est une authentique révélation, et l’interprétation que je t’ai transmise est digne de confiance. »

Alors le roi Nabucodonosor se jeta le visage contre terre, rendit hommage à Daniel et ordonna qu’on lui présente des sacrifices et des offrandes de parfums. Puis il dit à Daniel : « Votre Dieu est vraiment Le plus Grand de tous les dieux, et Le Maître des rois, lui seul dévoile les mystères, puisque tu as été capable de me révéler ce secret. »

Ensuite le roi accorda à Daniel de grands honneurs et lui remit de nombreux et important cadeaux. Il le nomma gouverneur de la province de Babylone et chef suprême des sages de Babylone. Sur une demande de Daniel, le roi confia à Chadrac, Méchak et Abed-Négo des postes dans l’administration de la province de Babylone. Quand  à Daniel, il devint conseiller à la cour royale. (Daniel 2 : 26-49).

L’ORDRE D’ADORER LA STATUE D’OR

Le roi Nabucodonosor commanda une statue d’or, de trente mètres de haut et de trois mètres de large, et il la fit dresser dans la plaine de Doura, dans la province de Babylone. Ensuite il envoya des messagers convoquer les satrapes, les préfets, les gouverneurs, les conseillers, les trésoriers, les juges, les magistrats, en un mot tous les hauts fonctionnaires de la province. Ces personnalités devaient venir pour l’inauguration de la statue que le roi avait fait dresser. Tous ces haut fonctionnaires se rassemblèrent donc et prirent place devant la statue, pour la cérémonie d’inauguration.

Le maître de cérémonie cria d’une voix puissante : « Gens de tous peuple, de toutes nations et de toutes langues, écoutez l’ordre que voici : ‘‘Dès que vous entendrez jouer de la trompette, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse et de toutes sortes d’instruments de musique, vous vous inclinerez jusqu’à terre pour adorer la statue d’or que le roi Nabucodonosor a fait dresser. Si quelqu’un refuse de s’incliner et de l’adorer, on le jettera immédiatement dans la  fournaise où brûle un feu intense.’’ »

Ainsi donc, dès que les gens de tous peuples, nations et langues entendirent jouer de la trompette, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion et de toutes sortes d’instruments de musique, ils s’inclinèrent jusqu’à terre et adorèrent la statue d’or que le roi Nabucodonosor avait fait dresser. (Daniel 3 :1-7).

LES AMIS DE DANIEL RESTENT FIDÈLE À DIEU

Aussitôt après, quelques Babyloniens vinrent dénoncer le juifs ils s’adressèrent au roi Nabucodonosor et lui dirent : « Longue vie à toi, Majesté ! Toi-même, Majesté, tu as donné l’ordre suivant : ‘‘Tout homme devra s’incliner jusqu’à terre pour adorer la statue d’or, dès qu’il entendra jouer de la trompette, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse et de  toutes sortes d’instruments de musique. Si quelqu’un re-fuse de s’incliner et d’adorer la statue, on le jettera immédiatement dans la fournaise où brûle un feu intense.’’ Or, Majesté, le juifs Chadrac, Méchak et Abed-Négo, à qui tu as confié des postes dans l’administration de la province de Babylone, n’ont pas respecté ton ordre : ils refusent de servir tes dieux et d’adorer la statue d’or que tu as fait dresser. »

Nabucodonosor fut rempli d’une violente colère et il ordonna qu’on lui amène Chadrac, Méchak et Abed-Négo. Lorsqu’ils furent présents, le roi leur demanda : « Est-il vrai, Chadrac, Méchak et Abed-Négo, que vous refusez de servir mes dieux et d’adorer la statue d’or que j’ai fait dresser ? Vous allez entendre de nouveau jouer de la trompette, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse et de toutes sortes d’instruments de musique. Êtes-vous prêts maintenant à vous incliner jusqu’à terre pour adorer la statue que j’ai faite ? Si vous refusez, vous serez jetés immédiatement dans la fournaise où brûle un feu intense. Quel dieu pourrait alors vous arracher à mon pouvoir ? »

Chadrac, Méchak et Abed-Négo répondirent au roi : « Majesté, nous ne voulons pas essayer de nous justifier. Sache toutefois que Notre Dieu, le Dieu que nous servons, est capable de nous sauver. Oui, Majesté, Il nous arrachera à la fournaise et à ton pouvoir. Et même s’Il ne le voulait pas sache bien, Majesté, que nous refuserons de servir tes dieux et d’adorer la statue d’or que tu as fait dresser. »

Nabucodonosor devint furieux et il perdit toute patience à l’égard de Chadrac, de Méchak et d’Abed-Négo. Il exigea qu’on chauffe la fournaise sept fois plus que d’habitude et il ordonna à quelques vigoureux soldats de son armée de ligoter Chadrac, Méchak et Abed-Négo pour les jeter dans la fournaise. Aussitôt on ligota ces trois hommes, vêtus de leur costume d’apparat, pantalons, tuniques et bonnets, et on les jeta dans la fournaise. Conformément à l’ordre catégorique du roi, on avait chauffé la fournaise au maximum. Ainsi, lorsque les soldats allèrent jeter Chadrac, Méchak et Abed-Négo dans le feu, ils furent eux-mêmes tués par les flammes. Quand à Chadrac, Méchak et Abed-Négo, ils tombèrent tous les trois, ligotés, au cœur de la fournaise. (Daniel 3 :8-23).

LES TROIS AMIS SAUVÉS DE LA FOURNAISE

Soudain, le roi Nabucodonosor se leva stupéfait et demanda à ses ministres : « N’avons-nous pas jeté trois hommes ligotés dans le feu ? » - « C’est exact, Majesté ! » répondirent les ministre. « Et pourtant, reprit le roi, je vois quatre homme, non ligotés, qui se déplacent en plein milieu du feu. Aucun d’eux ne porte de trace de blessures. Et Le quatrième ressemble tout à fait à UN ÊTRE DIVIN. » Nabucodonosor s’approcha de la porte de la fournaise et cria : « Chadrac, Méchak et Abed-Négo, serviteur du Dieu très-Haut, sortez de là et venez ! »

Aussitôt, ils sortirent tous trois du milieu du feu. Les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les ministres du roi s’attroupèrent pour les examiner : leurs corps n’avaient pas subi l’atteinte du feu, leurs cheveux n’étaient pas roussis, leurs vêtements n’étaient pas endommagés, ils ne portaient même aucune odeur de brûlé. Le roi s’écria : « Louange au Dieu de Chadrac, de Méchak et d’Abed-Négo ! Il a envoyé Son Ange délivrer Ses serviteurs qui, pleins de confiance en Lui, ont désobéi à mon ordre royal. Ils  ont préféré s’exposer aux tortures plutôt que de servir et d’adorer d’autre dieux que Le leur. C’est pourquoi je décrète ce qui suit : ‘‘Si une personne, quel que soit son peuple, sa nation ou sa langue d’origine, parle avec légèreté du Dieu de Chadrac, de Méchak et d’Abed-Négo, cette personne sera coupée en morceau et sa maison sera transformée en un tas de décombres. En effet, aucun autre dieu n’est capable d’accomplir une telle  délivrance.’’ »

Ensuite le roi confia à Chadrac, à Méchak et à Abed-Négo des postes plus importants que précédemment, dans la province de Babylone. (Daniel 3 24-30). :

LE SECOND RÊVE DU ROI : LE GRAND ARBRE

Le roi Nabucodonosor adressa le message suivant aux gens de tous peuples, de toutes nations et de toutes langue, habitant la terre entière :

« Je vous souhaite une paix parfaite !

« Il m’a paru bon de faire connaître les prodiges et les miracles que le Dieu Très-Haut a accomplis en ma faveur : Ses prodiges sont si grands ! Ses miracles sont si puissants ! Ce Dieu régnera éternellement, Sa souveraineté n’aura pas de fin ! (Daniel, 3 :31-33).

« Moi, Nabucodonosor, je passais dans mon palais royal. Une nuit, coucher sur mon lit, je fis un rêve qui me tourmenta : en effet, ce que j’avais vu était effrayant. J’ordonnai de rassembler auprès de moi tous les sages de Babylone, afin qu’on m’indique la signification de ce rêve. Dès que les devins, les magiciens, les enchanteurs et les astrologues furent arrivés, je leur racontai mon rêve, mais aucun d’eux ne fut capable de m’en donner la signification. Peu après, Daniel également arriva chez moi. Cet homme, qui porte aussi le nom de Beltassar, dérive du nom de mon dieu, est animé de l’esprit des dieux saints, je lui racontai mon rêve : ‘‘Beltassar, chef des devins, lui dis-je, je sais que tu es animé de l’esprit des dieux saints, de sorte qu’aucun mystère ne t’embrasse. Indique-moi donc la signification de ce que j’ai vu en rêve. Quand j’étais couché sur mon lit, voici ce que j’ai vu :

Au milieu de la terre se dressait un arbre immense.
Cet arbre devint encore plus grand et puissant ; ses plus hautes  branches atteignaient le ciel. Il était visible jusqu’aux extrémités du monde. Son feuillage était magnifique ; il portait des fruits si abondants que tout être y trouvait de quoi se nourrir. Les bêtes des champs s’abritaient sous son ombre, les oiseaux faisaient leurs nids dans ses branches. Chaque créature tirait de lui sa subsistante.

‘‘Toujours couché sur mon lit, je vis ensuite un ange descendre du ciel. Il cria d’une voix puissante : ‘Abattez cet arbre coupez ses branches, dépouillez-le de ses feuilles et dispersez ses fruits ! Que les bêtes s’enfuient loin de lui et que les oiseaux abandonnent ses branches ! Mais laissez en terre la souche avec les racines, au milieu de l’herbe des champs, entourez-la d’une chaîne de fer et de bronze. Qu’elle soit trempée par la rosée, qu’elle se nourrisse d’herbe, comme les animaux ; que sa raison cesse d’être celle d’un homme et soit remplacée par l’instinct d’une bête. Qu’elle demeure dans cet état pendant sept ans !

Cette décision est transmise par les anges, afin que tous les vivants sachent que le Dieu Très-Haut est le Maître des royaumes humains : Il donne la royauté à qui Il veut, Il peut même y élever le plus humble des hommes.’

‘‘Tel fut le rêve que j’ai fait, moi, le roi Nabucodonosor. Toi donc, Beltassar, veuille m’en indiquer la signification. Aucun des sages de mon royaume n’a pu me la communiquer, mais toi tu en es capable, car tu es animé de l’esprit des dieux saints.’’ » (Daniel, 4 :1-15).

DANIEL EXPLIQUE LE RÊVE DU ROI

Durant un moment Daniel, appelé aussi Beltassar, fut épouvanté, terrifié même par ses pensées. Le roi lui dit : « Beltassar,, ne te laisse pas effrayer par ce rêve et sa signification ! »

- « Majesté, répondit Beltassar, si seulement ce rêve et sa signification s’appliquaient à tes ennemis ! Tu as vu un arbre, grand et puissant, dont les plus hautes branches atteignaient le ciel et qui était visible du monde entier. Cet arbre au feuillage magnifique portait des fruits si abondants que tout être y trouvait de quoi se nourrir ; les bêtes des champs venaient se mettre à l’abri sou lui et les oiseaux faisaient leurs nids dans ses branches. Eh bien, Majesté, cet arbre, c’est toi ! tu es devenu grand et puissant, toi aussi ; ta grandeur a atteint le ciel et ta souveraineté s’est étendue jusqu’aux extrémité du monde. Tu as vu ensuite un ange descendre du ciel et donner l’ordre suivant :

‘‘Abattez l’arbre et détruisez-le ! Mais laissez en terre la souche avec les racines, au milieu de l’herbe des champs, et entourez-la d’une chaîne de fer et de bronze. Qu’elle soit trempée par la rosée et partage le sort des animaux durant sept ans.’’

- « Majesté, voici ce que cela signifie, conformément à la décision prise par le Dieu Très-Haut à ton égard : Tu vas être chassé d’entre les hommes ! Tu vivras parmi les animaux sauvages, tu te nourriras d’herbe  comme les bœufs, tu seras trempé par la rosée ! Tu demeureras dans cet état pendant sept ans, au bout desquels tu reconnaîtras que le Dieu Très-Haut est le Maître des royaumes humains et donne la royauté à qui Il veut. Enfin, l’ordre de laisser subsister la souche de l’arbre avec ses racines signifie ceci : La royauté te sera rendu dès que tu auras compris que le Dieu du ciel est Le Maître. C’est pourquoi, Majesté, daigne accueillir favorablement mon conseil : renonce à tes péchés et à tes fautes, pratique la justice et sois bon envers les pauvres ; peut-être qu’ainsi le temps de ta prospérité se prolongera. » (Daniel, 4 :16-24).

LE RÊVE SE RÉALISE

Tous les événements prédits au roi Nabucodonosor s’accomplirent. En effet, un an plus tard, le roi se promenait sur le toit en terrasse du palais royal de Babylone. Il s’écria : « Voilà Babylone, la grande ville que j’ai bâtie comme résidence royal. Elle montre combien ma puissance est grande, combien mon pouvoir est glorieux ! »

À l’instant même où le roi prononçait ces mots, une voix venant du ciel déclara : « Roi Nabucodonosor, écoute ce message : Le pouvoir royal t’est retiré ! Tu vas être chassé d’entre les hommes ! Tu vivras parmi les animaux sauvages et Tu te nourriras   d’herbe comme les bœufs ! tu demeuras dans cet état pendant sept ans, au bout desquels tu reconnaîtras que le Dieu Très-Haut est Le Maître des royaumes humains et donne la royauté à qui Il veut. »

Aussitôt  cette  Parole  se  réalisa : Nabucodonosor fut chassé d’entre les hommes, il se mit à manger de l’herbe comme les bœufs, et son corps fut trempé par la rosée. Sa chevelure devint aussi longue que des plumes d’aigles, set ses ongles aussi grands que des griffes d’oiseaux. (Daniel,4 :25-30).

LA GUÉRISON DE NABUCODONOSOR

« À la fin des sept années, déclara Nabucodonosor, je levai les yeux vers le ciel et ma raison humaine me fut rendue. Je remerciai le Dieu Très-Haut qui vit éternellement, je me mis à Le louer et proclamer Sa Gloire : Sa souveraineté n’a pas de fin, Sa Royauté dure à jamais. Les habitants de la terre, aussi nombreux soient-ils, ne comptent pour rien devant moi ; Il traite comme  Il Lui plaît tant  les  êtres célestes que les humains. Personne ne peut s’opposer à Ses intentions ou Lui reprocher ce qu’Il fait.

La raison humaine me fut donc rendue à ce moment-là. Pour la gloire de mon règne, la dignité et la splendeur royales me furent rendues également. Mes ministres et mes hauts fonctionnaires s’empressèrent de venir me chercher. Je fut rétabli dans ma royauté et je reçus plus d’honneur encore qu’auparavant.

C’est pourquoi maintenant moi, Nabucodonosor, je loue, j’exalte, je glorifie le ROI du ciel ! Tout ce qu’Il entreprend est droit, toutes Ses actions sont justes. Il a même le pouvoir d’humilier ceux qui se conduisent avec orgueil. » (Daniel, 4,31-34).

LES ENNEMIS DE DANIEL LUI TENDENT UN PIÈGE

Darius décida de créer cent vingt poste de satrapes (qui veut dire gouverneur d’une satrapie) afin de placer dans tout l’empire des hommes qui représentent son autorité. Il nomma également trois surintendants à qui les satrapes devraient rendre compte de leur administration, de tel manière que personne ne puisse nuire aux intérêts de l’empereur. Daniel était l’un des surintendant ; il surpassait les deux autres et tous les satrapes par ses capacités exceptionnelles, si bien que l’empereur avait l’intention de lui confier une responsabilité relative à l’empire tout entier. Alors les autres surintendants et les satrapes se mirent à chercher si Daniel avait commis des erreurs au préjudice de l’empire, mais ils ne purent trouver aucune faute ni aucun manquement, car il était parfaitement honnête : il n’y avait vraiment rien à lui reprocher. Ces hommes se dirent donc : ‘‘Nous n’aurons aucun motif pour accuser Daniel, à moins de trouver quelque chose en relation avec la Loi de Son Dieu.’’

Sans tarder, les deux surintendants et les satrapes se rendirent chez l’empereur et lui dirent : « Longue vie à toi, empereur Darius ! Les surintendants de l’empire, les préfets, les satrapes, les ministres et les gouverneurs ont tenu conseil et te proposent de promulguer et publier un décret impérial de la teneur suivante : Durant une période de trente jours, tout homme qui adressera une prière à un dieu ou à un être humain autre que toi-même, Majesté, devra être jeté dans la fosse aux lions. Majesté, promulgue donc ce décret et signe-le, de telle sorte qu’il ne puisse pas être modifié, conformément à la loi des Mèdes et des Perses, qui est irrévocable. » Là-dessus, l’empereur Darius signa le décret. (Daniel, 6 :2-10).

DANIEL EST JETÉ DANS LA FOSSE AUX LIONS

Lorsque Daniel apprit qu’un tel décret avait été signé, il regagna sa maison. À l’étage supérieur, il ouvrit les fenêtres orientées vers Jérusalem. C’est là que, trois fois par jour, il se mettait à genoux pour prier et louer son Dieu. Il le fit comme d’habitude. Ses adversaires arrivèrent en hâte et le trouvèrent en train de prier et d’implorer son Dieu. Ils se rendirent donc chez l’empereur et lui dirent : « Majesté, n’as-tu pas signé un décret prévoyant que, durant une période de trente jours, tout homme qui adressera une prière à un dieu ou à un être humain autre que toi-même, devra être jeté dans la fosse aux lions ? » - « C’est effectivement la décision qui a été prise, répondit l’empereur, conformément à la loi des Mèdes et des Perses, qui est irréprochable. » - « Eh bien, Majesté, reprirent ces hommes, Daniel, l’un des déportés du pays de Juda, n’a de respect ni pour toi ni pour le décret que tu as signé : trois fois parjour il prie son Dieu.

Lorsque l’empereur entendit ces paroles, il en fut profondément chagriné et se mit en tête d’épargner Daniel. Jusqu’au coucher du soleil, il chercha un moyen de le sauver. Mais les adversaires de Daniel ravinrent sans tarder et dirent à l’empereur : « Majesté, tu sais bien que, selon la loi des Mèdes et des Perses, un décret ou un règlement promulgué par l’empereur ne peut pas être modifié. » Alors, sur un ordre de l’empereur, on amena Daniel et on le jeta dans la fosse aux lions. L’empereur   lui dit : « Seul ton Dieu, que tu sert avec tant de persévérance,  pourra te sauver. »

On apporta un pierre qu’on plaça sur l’ouverture de la fosse. L’empereur y appliqua son cachet personnel, de même que le cachet de ses hauts fonctionnaires, afin que personne ne puisse modifier la situation de Daniel. L’empereur regagna ensuite son palais pour la nuit. Il refusa toute nourriture et, bien qu’il n’arrivât pas à dormir, il refusa aussi tout divertissements. (Daniel, 6 :11-19).

DANIEL SORT SAIN ET SAUF DE LA FOSSE AUX LIONS

Dès les premières lueurs de l’aube, l’empereur se leva et se rendit en hâte à la fosse aux lions. Tandis qu’il en approchait, il appela Daniel d’une voix affligée : « Daniel, serviteur du Dieu vivant, est-ce que ton Dieu, que tu sert avec tant de persévérance, a pu t’arracher aux griffes des lions ? » Daniel lui répondit : « Longue vie à toi, Majesté ! Oui, mon Dieu a envoyé Son Ange fermer la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal. En effet, je n’étais pas coupable envers Dieu, et je n’avais commis aucune faute non plus à ton égard, Majesté ! »

Rempli de joie, l‘empereur donna l’ordre de remonter Daniel de la fosse. Dès qu’il en fut sorti, on constata qu’il ne portait aucune blessure, parce qu’il avait eu confiance en son Dieu. l’empereur ordonna ensuite d’arrêter les hommes qui avaient dénoncé Daniel, et on les jeta dans la fosse aux lions, avec leurs femmes et leurs enfants. Les lions les attaquèrent et leurs broyèrent les os avant même qu’ils aient atteint le fond de la fosse.

Plus tard, l’empereur adressa le message suivant aux gens de tous peuples, de toutes nations et de toutes langues, habitant la terre entière :

‘‘Je vous souhaite une paix parfaite !

‘‘Je décrète ce qui suit : Dans tout l’empire placé sous mon autorité, chacun doit manifester un respect absolu envers le Dieu de Daniel. Il est le Dieu vivant, Celui qui subsistera toujours. Son règne ne cessera jamais, Sa souveraineté durera éternellement.

Il délivre et Il sauve, Il accomplit des prodiges et des miracle dans le ciel et sur la terre. C’est lui en effet qui a arraché Daniel aux griffes des lions.’’

Par la suite, Daniel occupa un poste important sous le règne de Darius, puis sous le règne de Cyrus, empereur de Perse. (Daniel, 6 :20-29).

PRIÈRE DE DANIEL

« Durant la première année où Darius, fil de Xerxès, de la dynastie mède, régna sur le royaume babylonien, moi, Daniel, je consultai les Livres saints ; je compris alors la signification de ce que le Seigneur avait communiqué au prophète Jérémie, concernant les soixante-dix années pendant lesquelles Jérusalem devait être en ruine. Je me mis à jeûner et, vêtu d’habits en étoffe grossière, la tête couverte de cendres, je me tournais vers le Seigneur Dieu pour Le prier et Lui adresser des supplications. Je présentais au Seigneur mon Dieu cette prière de confession des péchés :

‘‘Ah, Seigneur, Dieu Grand et redoutable, Tu maintiens Ton alliance avec ceux qui obéissent à Tes commandements, et Tu reste fidèle envers ceux qui t’aiment. Nous avons désobéi, nous avons péché, nous sommes coupables ; nous nous sommes révoltés contre Toi, nous nous sommes détournés de Tes commandements et de Tes règles. Nous n’avons pas écouté Tes serviteurs les prophètes qui ont parlé de Ta part à nos rois, à nos chefs, à nos ancêtres et au peuple tout entier. Toi, Seigneur, Tu es sans faute ! Quant à nous, il ne nous reste plus qu’à nous humilier, comme en ce jour; tel est le cas pour nous, habitant de Jérusalem, gens de Juda, et pour tous les autres Israélites, proches ou lointains, dispersés  dans les pays où Tu les as chassés à cause de leur infidélité à Ton égard. Oui, Seigneur, nous sommes couverts de honte, nous,  nos rois, nos chefs et nos ancêtres, car nous t’avons désobéi ! Mais Toi, Seigneur Notre Dieu, dans Ta bienveillance, Tu nous pardonnes, bien que nous nous soyons révoltés contre Toi. Nous ne T’avons pas écouté, lorsque Tu nous demandais d’obéir aux Loi que Tu nous communiquais par Tes serviteurs les prophètes. Le peuple d’Israël en entier a violé Ta Loi et s’est détourné pour ne pas écouter Tes instructions. Alors, à cause de nos désobéissances, la malédiction inscrite dans la loi de Moïse, Ton serviteur, s’est déversée sur nous. Tu as réalisé ce que Tu avais annoncé au sujet de nous-mêmes et des chefs qui nous gouvernaient : Tu as fait venir sur nous, à Jérusalem, des malheurs tels qu’on n’en a jamais vu ailleurs dans le monde. Conformément à ce qui est écrit dans la loi de Moïse, tous ces malheurs nous sont arrivés ; et nous, Seigneur Notre Dieu, nous ne T’avons pas supplié de T’apaiser, nous ne nous sommes pas détournés de nos péchés, nous n’avons pas tenu compte de Ta ferme résolution. C’est pourquoi Tu n’as pas manqué de faire venir sur nous ces malheurs. En effet, Seigneur Notre Dieu, Tu es juste dans tout ce que Tu fais, mais nous n’avons pas écouté Tes instructions.

‘‘Seigneur Notre Dieu, lorsque Tu as fait sortir Ton peuple d’Égypte grâce à Ta force irrésistible, Tu as acquis une renommé qui subsiste encore aujourd’hui ; mais nous, nous avons désobéi et nous sommes cou-pable. Seigneur, renouvelle Tes bienfaits, détourne Ta violente colère de Jérusalem, Ta ville, Ta montagne sainte. À cause de nos fautes et des péchés de nos ancêtres, les nations qui nous entourent couvrent d’insultes Jérusalem et Ton peuple. Écoute donc, Seigneur Notre Dieu, la prière et les supplications que je T’adresse. Par égard pour Toi-même, regarde avec bonté Ton sanctuaire dévasté. Mon Dieu, écoute bien, regarde attentivement ; vois l’état de dévastation de notre ville, cette ville qui T’est consacrée. En Te présentant nos supplications, nous ne comptons pas sur nos mérites, mais sur Ton Amour infini. Seigneur, écoute-nous ! Seigneur, pardonne-nous ! Seigneur, sois attentif ! Par égard pour Toi, Mon Dieu, interviens sans tarder en faveur de cette ville et de ce peuple qui Te sont consacrés. (Daniel, 9 :1-19).

LA PROPHÉTIE DES SOIXANTE-DIX PÉRIODES

« Je continuais de prier, de confesser mes fautes et celles d’Israël mon peuple, et d’adresser mes supplications au Seigneur Mon Dieu au sujet de Sa montagne sainte. Tandis que je parlais ainsi, l’ange Gabriel, que j’avais vu dans ma vision précédente, s’approcha de moi d’un vol rapide, à l’heure où l’on offre le sacrifice de l’après-midi. Il m’instruisit en me disant :

‘‘Daniel, je suis venu maintenant pour éclairer ton intelligence. Dès que tu as commencé de supplier Dieu, un message a été prononcé de Sa part, et je suis venu te le communiquer, car Dieu t’aime.  Efforce-toi donc de comprendre ce message et de discerner le sens de la vision. Une période de soixante-dix fois sept ans a été fixée pour ton peuple et pour la ville sainte où tu habites ; cette période est nécessaire pour que la désobéissance prenne fin, que les fautes cessent et que les péchés soient pardonnés, pour que la justice éternelle se manifeste, que les visions et les prophéties s’accomplissent et que le temps très saint soit consacré de nouveau. Voici donc ce que tu dois savoir et comprendre : depuis l’instant où a été prononcé le message concernant le retour d’exil et la reconstruction de Jérusalem, jusqu’à l’apparition du Chef consacré, il y a sept périodes de sept ans. Ensuite, pendant soixante-deux périodes de sept ans, la ville et ses fortifications seront reconstruites, mais les temps seront difficiles. À la fin de ces soixante-deux périodes, un Homme consacré sera tué sans que personne le défende. Puis un chef viendra avec son armée et détruira la ville et le sanctuaire. Toutefois ce chef finira sous les coups de la colère divine. Mais jusqu’à sa mort il mènera une guerre  dévastatrice, comme cela a été décidé. Pendant la dernière période de sept ans, il imposera de dures obligations à un grand nombre de gens. Au bout de trois ans et demi, il fera même cesser les sacrifices et les offrandes. Ce dévastateur accomplira ses œuvres abominables avec rapidité, jusqu’à ce que la fin qui a été décidée s’abatte sur lui.’’ » (Daniel, 9 :20-27).

P/S
La vie, de Daniel est semblable à celle de Joseph, fils de Jacob, car il interprétait aussi les rêves. Daniel, était très fidèle à Dieu dans tout, comme dans la prière. Il avait une grande confiance en Son Dieu vivant, il comptait sur Lui en tout temps.


Publié dans PRIÈRES

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article